Ce nom est composé de 2 parties. Le suffixe « -ptère » signifie « aile », comme on le retrouve dans plein d’autres mots : hélicoptère, coléoptère (insecte à ailes en étui), diptère (insecte à 2 ailes), chiroptères (animaux avec des main transformées en ailes, ce sont les chauves-souris)… Le préfixe « ornitho- » évoque les oiseaux. Autrement dit, les ornithoptères sont des engins volants à ailes d’oiseaux. On est typiquement dans ce qu’on appelle la « bioinspiration » ou le « biomimétisme », ce qui consiste à copier les bonnes idées qu’on trouve dans la nature, pour innover. L’hélicoptère reprend ainsi la manière dont les fruits de l’érable tourbillonnent dans l’air ; le premier avion, créé par Clément ADER, s’inspirait de la chauve-souris.
Or, les ornithoptères existent ! Ce ne sont pas des appareils, mais des papillons. Justement des papillons dont la forme des ailes ressemble à celle des oiseaux. L’une des espèces est le plus grand papillon de jour au monde : Ornithoptera alexandrae, l’ornithoptère de la Reine Alexandra. Rares dans le monde, ils sont strictement protégés par la Convention de Washington.
Vous pourrez en apercevoir quelques exemplaires au Muséum REQUIEN, dans l’exposition consacrée au naturaliste Jean-Henri FABRE : ouvert gratuitement à toutes et tous, il est ouvert du mardi au samedi, de 10h à 13h et de 14h à 18h.
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